avec
Fabrice Maitre, ténor, dans le rôle de Gustave
Elisabeth Colombani, soprano, dans le rôle de Pomme d’Api
Christophe De Biase, baryton, dans le rôle de Rabastens
Mise en scène: Jo Bulitt
Pianiste chef de chant : Angela White
Flûte: Matea Triniac
Synopsis
Ancien fabricant de machines à coudre, Rabastens est rentier. Célibataire, il est très attiré par le beau sexe. Il a forcé son neveu Gustave à renoncer à sa petite amie Catherine, dite Pomme d’Api, car, dans son esprit une liaison ne doit pas s’éterniser. Pour l’heure, il attend sa nouvelle servante.
Avant elle, Gustave arrive, inconsolable d’avoir dû se séparer de la gentille Pomme d’Api. Mais que voulez-vous, quand votre oncle à héritage vous coupe les vivres !
La nouvelle bonne se présente. Rabastens la trouve fort à son goût tandis que le neveu reconnaît en elle « sa » Pomme d’Api. Il tente de la reconquérir, mais elle reste inflexible. Ne sachant rien et conquis, Rabastens ne la traite pas comme une domestique, l’invite à se mettre à table avec eux et bientôt lui propose une liaison sérieuse.
Elle déclare vouloir prendre l’avis de Gustave, qui lui conseille de consulter son cœur. Elle tombe dans les bras de son amoureux. L’oncle, d’abord furieux, mais vite attendri, augmente la rente de Gustave et l’autorise à épouser sa belle.
Jacques Offenbach
Jacques Offenbach naquit en Allemagne en 1819. Issu d’un père cantor de la synagogue de Cologne, né Isaac Judas Eberst — originaire d’Offenbach am Main près de Francfort, d’où le nom qu’il adopta dès avant la naissance de Jacques — le jeune Jacob révèle très jeune ses dons pour le violoncelle, ce qui conduit son père à lui faire poursuivre ses études musicales à Paris.
Offenbach étudia le violoncelle au Conservatoire de Paris (où il est admis à l’âge de quatorze ans) et débuta comme soliste virtuose. Indiscipliné, il quitta l’établissement au bout d’un an pour rejoindre l’orchestre de l’Opéra-Comique, puis fut directeur musical de la Comédie-Française en 1847, grâce au succès d’une série de chansonnettes. En 1855, il créa son propre théâtre, les Bouffes-Parisiens afin qu’y fussent exécutées ses propres œuvres. Il travaille entre autre avec les librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy.
Emule de Rossini et de Mozart, il inventa l’ “opéra-bouffe” français que l’on confondit par la suite avec l’ “opérette“, genre dans lequel il excella également mais dont on doit la paternité à son rival – et néanmoins ami – le compositeur-interprète Hervé. Parmi la centaine d’œuvres qu’il composa, plusieurs sont devenues des classiques du répertoire lyrique, d’ Orphée aux Enfers (1858), son premier grand succès, aux Contes d’Hoffmann, en passant par La Grande-Duchesse de Gérolstein, La Belle Hélène et La Vie parisienne.
Il meurt dans la nuit du 4 au 5 octobre 1880 à 61 ans des suites de la goutte, quatre mois avant la création des Contes d’Hoffmann, alors en répétitions.