Didon et Enée

L’œuvre :

À Carthage, on prépare les épousailles de la reine Didon avec le héros grec Enée. Mais des sorcières complotent la chute de Didon et la destruction de Carthage. Un esprit ordonne à Enée de poursuivre son périple vers l’Italie où, selon la volonté des dieux, il doit fonder l’empire de Rome. Désespérée, Didon fait ses adieux à la vie.L’action se passe à Carthage dans le palais de Didon, dans une grotte et sur un quai du port.

« Didon et Enée » est une parfaite tragédie en miniature, avec son alternance fluide entre récitatif, arioso, et air, dans laquelle s’intercalent des danses instrumentales ou chantées. Son thème, le conflit entre l’amour et le devoir, est au centre du drame.      

Le texte du livret de Nahum Tate possède une action dramatique succincte mais où les caractères des personnages sont dépeints avec une perspicacité psychologique réelle.*

Ce qui soulève cet opéra loin au-dessus du commun est essentiellement la musique de Purcell. Le plus évident est la spontanéité de l’inspiration mélodique. Didon et Enée est une oeuvre concise, équilibrée dans sa forme, malgré l’extrême variété des moyens proprement dramatiques, où l’expression atteint une intense vérité.

La lamentation finale de Didon est une merveille d’écriture vocale et un des sommets incontestés de la musique baroque.


La distribution artistique : 

Direction musicale : Fabrice Maitre

Dido (Didon), Reine de Carthage, mezzo soprano, Emmanuelle Fruchard
Aeneas (Énée), un prince troyens, baryton, Christophe De Biase
Belinda, confidente de Dido, soprano, Claudine Margely
Second Woman, soprano, Cyprile Meier
Sorceress (L’Enchanteresse), contre ténor, Jean Pierre Taze

DANS LA PRESSE

« Le charme a parfaitement opéré sur l’auditoire ! »
La montagne

Dans la presse :